Regards sur la scientificité

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Cléro (Jean-Pierre), Science et pseudo-science : sur quelques aspects des relations des sciences avec le sens commun, la religion et la philosophie, in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 277-299.

Résumé

Le scientifique peut bien s’imaginer faire un travail très distinct de celui qui s’opère en usant simplement du sens commun ou de celui que l’on pratique en philosophie, en posant comme critère de démarcation la précision des désignations, la rigueur de ses démonstrations, sa facilité de le transmettre intégralement et sans équivoque à autrui, et quelques autres critères, sa séparation des autres discours n’est jamais que relative. Si certains discours non scientifiques semblent pouvoir être disqualifiés sans remords, la non-scientificité de certains autres discours, qu’ils proviennent du sens commun (qui croit d’emblée un certain nombre de choses) ou de la philosophie (qui s’installe sur un mode réflexif à l’égard des discours scientifiques) n’est pas sans nécessité ni intérêt pour les discours scientifiques. En réalité, ces discours se supposent et s’interpénètrent les uns les autres ; ils ne sauraient se poser substantiellement en discours parfaitement identifiables et radicalement distincts les uns des autres. Il se pourrait que la notion de «fiction» soit la seule qui puisse expliquer les relations qui existent entre les divers langages qui s’entrelacent ainsi et permettre les entrelacs entre ces discours constamment en mouvement. Avec toutes sortes de rebondissements : de la même façon que la science — s’il n’en est qu’une ! — peut requérir un jeu de fictions que la philosophie peut repérer et recueillir, la science peut aussi tenter d’incorporer délibérément ce jeu à elle-même. Avec quel succès ? S’il n’y a pas de terme aux discours des fictions qui permettent le passage de discours les uns dans les autres, ce discours des fictions n’est pas seulement celui d’un entremetteur ; il n’est pas seulement produit par chaque discours ; certaines sciences ou façons de faire de la science ont fait le pari que les sciences, comme elles prétendent parfois savoir faire leur propre épistémologie et leur propre philosophie sans le secours d’une philosophie qui leur serait extérieure, pouvait intégrer le discours des fictions. Obtient-on par-là d’autres résultats ? Cette intégration ne fait-elle pas que surcharger et embrouiller leur propos ?

Summary

While scientists may well believe that they are performing a task which is quite distinct from those simply employing common sense or that practised in philosophy — by relying on distinguishing criteria such as their precise descriptions, rigorous demonstrations, their ability to entirely and unequivocally communicate this know-how to others, and a few others —, their perceived separation from the discourse surrounding other subjects is merely relative. Where some non-scientific discourses can readily be discarded, the non-scientific nature of certain others, whether they issue from common sense (which believes a certain number of things from the outset) or from philosophy (which has a reflective approach as regards scientific discussions), is neither without interest nor necessity when it comes to scientific discourse. In fact, these ideas are intrinsically interwoven and permeate one another: they cannot stand far enough apart so as to be entirely distinct and individually identifiable. It is said that the notion of «fiction» is the only one that can explain the relationship between different intertwined languages thus leading to the interweaving of these discourses that are in constant motion. With many twists and turns: in the same way that science — if there is one! — might require a set of fictional elements that philosophy can identify and collect, science may also attempt to deliberately include this set into itself. To what end? Where there are no terms permitting the exchange of elements between fictional discourses, these do not simply remain intermediary: they are not merely a by-product of each discussion; certain sciences or ways of doing science reckon that the sciences, since they sometimes claim to be able to create their own epistemology and their own philosophy without resorting to an external philosophy, could eventually include fictional discourse. Would this lead to different results? Would this inclusion only serve to overload and confuse their ideas?

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Cléro (Jean-Pierre)

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Debray (Stéphanie), Le problème de la démarcation : une (nouvelle) définition de la pseudoscience, in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 301-352.

Résumé

Après un rappel des stratégies utilisées par les philosophes pour résoudre le problème de la démarcation, la réflexion aboutit à la distinction entre deux questions internes audit problème : celle de la définition de la science, et celle de la définition de la pseudoscience. La suite de l’article porte uniquement sur la seconde, en soutenant que « critères de scientificité » et « critères de démarcation de la pseudoscience » ont longtemps été confondus. La violation de critères de scientificité ne suffit pas à identifier la pseudoscience. La singularité de l’article réside alors dans la proposition d’une nouvelle définition de la pseudo­science, venant remplacer celle de Sven Ove Hansson (2013) et reposant sur cinq conditions à satisfaire pour qu’une prise de décision puisse être considérée comme « pseudoscientifique » : (1) le critère de responsabilité, (2) le critère de la prétention à la scientificité, (3) le critère de la substitution des valeurs aux preuves, (4) le critère du comportement déviant, (5) le critère de résistance à la correction.

Summary

After having gone over the various strategies that philosophers turn to in order to resolve the issue of demarcation, a distinction is made between two matters that are an integral part of it: the definition of science and the definition of pseudoscience. The remainder of the article focuses solely on the latter, maintaining that “the criteria for scientificity” and the “criteria for the demarcation of pseudoscience” have long been confounded. The mere fact of going against the criteria for scientificity does not suffice when it comes to identifying pseudoscience. The originality of this article thus lies in proposing a new definition for pseudoscience, serving to replace that of Sven Ove Hansson (2013), and based on the requirement that five conditions be fulfilled in order for a decision to be considered as “pseudoscientific”: (1) the criteria of responsibility , (2) the criteria of a claim to scientificity, (3) the criteria of substituting values for proof, (4) the criteria of deviant behaviour, and (5) the criteria of resistance to correction.

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Debray (Stéphanie)

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Raynaud (Dominique), Problèmes inverses, causalité, scientificité : note sur les problèmes projectifs inverses, in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 353-377.

Résumé

L’article s’intéresse aux rapports entre problèmes inverses et causalité, et aux procédures concrètes de résolution des problèmes inverses. La comparaison des définitions existantes aboutit à une nouvelle définition des problèmes inverses, intégrative et non causale. De nombreux problèmes inverses étant mal posés, les résoudre implique de les régulariser pour assurer l’existence, l’unicité et la continuité de la solution (en analyse), l’existence et l’unicité (en géométrie). Les procédures concrètes de résolution des problèmes inverses sont étudiées dans le domaine de la synthèse d’image, sur des problèmes projectifs inverses consistant à reconstruire la forme d’un solide à partir de sa représentation perspective. Constatant que les reconstructions 3D s’accompagnent parfois d’un relâchement des exigences méthodologiques, on s’interroge sur les motivations à produire des « solutions » qui ne reposent pas sur des bases scientifiques solides.

Summary

This article explores the relationship between inverse problems and causality, as well as viable approaches for solving these problems. By comparing the existing definitions, a new integrative and non-causal definition for inverse problems emerges. Since numerous inverse problems are ill-posed, resolving them involves regularisation in order to ensure the existence, uniqueness and continuity of the solution (in analysis), or the existence and uniqueness (in geometry). Viable approaches for solving inverse problems in the field of image synthesis are examined with respect to inverse projection problems that involve reconstructing the shape of a solid from its perspective representation. Recognizing that methodological standards are sometimes lowered when it comes to 3D reconstruction, we question the motivations behind creating “solutions” that have no solid scientific basis.

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Raynaud (Dominique)

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Sabel (Marion), Le placebo : une vérité qui se tient sur la tête ?, in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 379-395.

Résumé

Le placebo relève de plusieurs paradoxes. Il se trouve tout d’abord au centre d’un paradoxe scientifique puisqu’il se situe à la frontière entre science et pseudoscience. Son usage en tant qu’outil, dans les essais cliniques, permet de prouver scientifiquement l’efficacité d’un traitement tandis que son utilisation en tant que médicament, dans la pratique médicale, atteste de l’existence du symbolique et de l’imaginaire dans toute relation thérapeutique. Ensuite, son utilisation par un praticien est au cœur d’un paradoxe éthique puisqu’elle implique de ne pas informer le patient sur la nature du traitement donné. Cet usage, bien qu’il embarrasse les médecins généralistes, reste fréquent car il présente la possibilité d’aider le patient ou de lui proposer un appui sans grand risque d’effets secondaires. À la fois objet scientifique et pseudoscientifique, le placebo oscille entre le « vrai » et le « faux » et sème le doute au sein de la communauté scientifique et médicale. C’est cet ensemble de paradoxes liés à l’usage du placebo que nous développerons dans cet article. D’abord, car nous pensons que l’étude d’un objet paradoxal peut se révéler intéressante en raison de sa valeur heuristique. Ensuite, parce que nous pensons qu’une meilleure connaissance des représentations et des usages qu’ont les praticiens du placebo et de l’effet placebo constituerait un apport considérable pour l’enrichissement de leurs pratiques, par l’apport d’éléments réflexifs, mais aussi du point de vue de l’épistémologie médicale.

Summary

Placebos raise to several paradoxes. First and foremost, they find themselves at the center of a scientific paradox since they lie on the border between science and pseudoscience. Their use as a tool in clinical trials serves to prove the effectiveness of a treatment, while their use as a drug in medical practice attests to the presence of the symbolic and the imaginary in all therapeutic relationships. Secondly, their use by medical practitioners is at the heart of an ethical paradox as this implies not informing the patient as to the nature of their treatment. This application, as bothering as general practitioners may find it, remains frequent since it presents the possibility of assisting patients and offering them support without any risk of side effects. Being both scientific and pseudoscientific, the placebo fluctuates between “right” and “wrong”, sowing doubt within the scientific and medical communities. It is precisely this set of paradoxes concerning the use of placebos that will be addressed in this article. This is primarily due to the fact that we consider studying paradoxes to be rather useful as regards their heuristic value. Additionally, we believe that a better knowledge of the representations and uses of placebos and the placebo effect by practitioners would go a long way towards enriching their practices due not only to their reflexive qualities, but also from the perspective of medical epistemology.

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Weber (Jean-Christophe), Science et pseudoscience en médecine : un «overlap syndrome» ?, in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 397-416.

Résumé

La médecine dite scientifique est un domaine privilégié pour observer ce qui mérite le nom de syndrome de chevauchement entre science et pseudoscience. Il apparaît comme une anomalie indésirable, source de confusion conceptuelle, de malentendus cliniques et d’impuissance thérapeutique. Si elle est authentiquement une science de la vie, comme celle-ci n’est pas réductible à des coordonnées objectives et ne se laisse pas totalement saisir par des concepts, et comme le traitement de l’individuel suppose une mise entre parenthèses de l’objectivité du savoir, la médecine doit revendiquer peut-être et assumer enfin d’être le lieu où science et pseudoscience se chevauchent. Le syndrome d’Ehlers-Danlos hypermobile et les syndromes somatiques fonctionnels ont été choisis comme illustration exemplaire des embarras de la clinique qui forcent à réviser l’assise épistémologique de la médecine. Ces embarras inévitables sont inhérents à la nature du corps qui a sa place en médecine, et à son nouage au langage.

Summary

The field of medicine, considered to be scientific, is a privileged position from which to observe what should aptly be called an overlap disorder between science and pseudoscience. This disorder surfaces in the form of undesirable anomalies, sources of conceptual confusion, clinical misunderstandings and general therapeutic impotence. If medicine is genuinely one of the life sciences, which can neither be reduced to objective parameters nor entirely defined in terms of concepts, and since treating an individual requires setting aside knowledge-based objectivity, then this field should perhaps finally and rightly seek to lay claim to the lands where science and pseudoscience overlap. Hypermobile Ehlers-Danlos syndrome and functional somatic syndromes were chosen as perfect examples of such clinical quandaries that oblige practitioners to revise the epistemological fundaments of medicine. These unavoidable dilemmas are inherent to the nature of the body as a part of medicine, and in their ties to language.

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Weber (Jean-Christophe)

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Grégoire-Delory (Vincent) & Magnin (Thierry), Une approche nouvelle du statut éthique des microorganismes génétiquement modifiés par le concept d’organisation cellulaire: conséquences éthiques sur la question de la brevetabilité du vivant, in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 417-440.

Résumé

La question du statut éthique des microorganismes génétiquement modifiés (MGM) est abordée à partir de la mise en perspective de deux concepts-clés: celui de la nature du mélange entre artéfacts nanotechnologiques (gènes synthétiques) et fonctionnalités naturelles cellulaires d’une part, et celui, proposé par les auteurs, d’organisation cellulaire (OC) d’autre part. Cette mise en perspective fonde une approche théorique nouvelle sur les effets de l’artificialisation des systèmes biologiques à l’échelle de leurs fonctionnalités et à celle de leurs écosystèmes et interroge la légitimité même de la brevetabilité du vivant.

Summary

The issue relating to the ethical status of genetically modified microorganisms (GMMs) is approached from the perspective of two key concepts: on the one hand, the nature of the combination of nanotechnology artifacts (synthetic genes) together with natural cellular functioning, and, on the other hand, cellular organization (CO) as proposed by the authors. This perspective serves to lay the groundwork for a new theoretical approach concerning the effects of the artificialization of biological systems at the scale of their basic functioning and ecosystems, as well as questioning the legitimacy of patenting life.

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Ide (Pascal), «Théologie de l’écologie» de François Euvé: une théologie de la création à l’ère de «Laudato sì», in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 441-451.

Résumé

Analyse critique de : Euvé (François), Théologie de l’écologie : une Création à partager. – Paris : Salvator, 2021. – 202 p. – 1 vol. broché de 14,5 × 22 cm. – 20,00 €. – isbn 978-2-7067-2038-3.

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Panzica (Aurora), Les théologiens face aux astres, in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 453-459.

Résumé

Analyse critique de : Sorokina (Maria), Les sphères, les astres et les théologiens : l’influence céleste entre science et foi dans les commentaires des Sentences (v. 1220 - v. 1340). Tome 1 : Une influence ordinaire. Tome 2 : Une influence «hors normes». – Turnhout: Brepols, 2021. – xxvi + 1306 p. –2 vol. reliés de 16 × 24 cm. – 120,00 €. – isbn 978-2-503-59086-8.

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Bréard (Andrea), Compte rendu de « Découvertes et inventions scientifiques dans la Chine antique » / compilation par le Musée des sciences et des technologies de Chine, in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 461-463.

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Bréard (Andrea), Compte rendu de « Overlapping Cosmologies in Asia : Transcultural and Interdisciplinary Approaches » / edited by M. Mak Bill and Eric Huntington, in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 463-465.

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van den Abeele, (Baudouin), Compte rendu de Corbechon (Jean) : « Le XVIe livre des pierres, des couleurs et des métaulx : traduction du livre XVI du ‘De proprietatibus rerum’ de Bartholomaeus Anglicus », in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 465-467.

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Fabbri (Natacha), Compte rendu de Finocchiaro (Maurice A.) : « Science, Method, and Argument in Galileo : Philosophical, Historical, and Historiographical Essays », in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 467-469.

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Iommi Amunátegui (Godofredo), Compte rendu de Arthur (Richard T. W.) : « Leibniz on Time, Space, and Relativity », in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 469-472.

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Dhombres (Jean), Compte rendu de Penchèvre (Erwan) : « Histoire de l’élimination algébrique », in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 472-473.

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Lepeltier (Thomas), Compte rendu de Kragh (Helge) : « Between the Earth and the Heavens : Historical Studies in the Physical Sciences », in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 474-475.

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Cantù (Paola), Compte rendu de « Louis Couturat : The History of Modern Symbolic Logic and Other French Manuscripts » / edited by Oliver Schlaudt and Anne-Françoise Schmid, in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 475-477.

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Castellana (Mario), Compte rendu de Pissavin (Patrice) : « Gödel et Hilbert : l’impact des théorèmes de Gödel de 1931 et apparentés sur le programme de Hilbert », in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 477-479.

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Dhombres (Jean), Compte rendu de « The History of Continua : Philosophical and Mathematical Perspectives » / edited by Stewart Shapiro and Geoffrey Hellman, in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 479-481.

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Fauque (Danielle), Compte rendu de Benoit (Serge) : « D’eau et de feu : forges et énergie hydraulique XVIIIe-XXe siècle. Une histoire singulière de l’industrialisation française », in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 481-483.

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Antoine (Jean-Pierre), Compte rendu de Al-Khalili (Jim) : « The Joy of Science », in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 483-484.

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Hespel (Bertrand), Compte rendu de Jullien (Vincent) : « Ce que peuvent les sciences : une enquête », in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 484-486.

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Iommi Amunátegui (Godofredo), Compte rendu de Duhem (Pierre) : « Realtà e rappresentazione : alle origini della “Théorie physique”. Scritti 1892-1896 » et de Stoffel (Jean-François) : « Introduction à la lecture des célèbres articles duhémiens de la “Revue des questions scientifiques” » (1892-1896), in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 486-489.

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Marchildon (Louis), Compte rendu de « Scientific Realism and the Quantum » / edited by Steven French and Juha Saatsi, in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 489-491.

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Simons (Massimiliano), Compte rendu de Allen (Barry) : « Empiricisms : Experience and Experiment from Antiquity to the Anthropocene », in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 491-493.

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Bordoni (Stefano), Compte rendu de Castellana (Mario) : « Il dibattito in area francofona sul pensiero matematico e Kurt Gödel », in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 493-495.

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Rabouin (David), Compte rendu de Houzel (Christian) – Nordon (Didier) – Roudier (Henri) – Szczeciniarz (Jean-Jacques) – Renou (Xavier-Francaire) : « Pour Cavaillès », in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 495-497.

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Loison (Laurent), Compte rendu de Canguilhem (Georges) : « Oeuvres complètes ». Tome 2 : « Écrits de médecine et de philosophie : les thèses », in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 497-499.

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Stoffel (Jean-François), Compte rendu de Giacomotto-Charra (Violaine) & Nony (Sylvie) : « La Terre plate : généalogie d’une idée fausse », in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 499-501.

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Maldamé (Jean-Michel), Compte rendu de Peterson (Michael L.) & Venema (Dennis R.) : « Biology, Religion and Philosophy : An Introduction », in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 502-505.

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Caudano (Yves), Compte rendu de Connes (Alain) : « La géométrie et le quantique », in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 505-506.

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Boulanger (Nicolas), Compte rendu de Rahaman (Farook) : « The General Theory of Relativity : A mathematical Approach », in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 506-508.

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Gillis (Pierre), Compte rendu de « The Oxford Handbook of the History of Quantum Interpretations » / edited by Olival Freire Jr ; Assistant Editors : Guido Bacciagaluppi, Olivier Darrigol, Thiago Hartz, Christian Joas, Alexei Kojevnikov and Osvaldo Pessoa Jr., in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 508-511.

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Caudano (Yves), Compte rendu de Basdevant (Jean-Louis) : « 15 leçons de mécanique quantique », in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 511-513.

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Antoine (Jean-Pierre), Compte rendu de Guidry (Mike) & Sun (Yang) : « Symmetry, Broken Symmetry, and Topology in Modern Physics : A First Course », in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 513-514.

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Buisseret (Fabien), Compte rendu de Richard (Jean-Marc) : « Introduction à la physique des hadrons : symétrie, structure et dynamique », in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 514-516.

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Blétry (Marc), Compte rendu de Monk (Paul) & Munro (Lindsey J.) : « Maths for Chemistry : A chemist’s toolkit of calculations », in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 517-518.

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Devos (Pierre), Compte rendu de Cossart (Pascale) & Hyber (Fabrice) : « Le monde invisible du vivant : bactéries, archées, levures/champignons, algues, protozoaires et... virus », in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 518-520.

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d'Udekem-Gevers (Marie), Compte rendu de Demoule (Jean-Paul) : « Homo Migrans : de la sortie d’Afrique au Grand Confinement », in Revue des Questions Scientifiques, tome 193, 2022, n°3-4, p. 520-522.

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